Posté le 11 février 2014 par Charlotte

Comme depuis de nombreuses années, c’est notre Phiphi qui a lancé la saison du VSJ voici un petit résumé et les résultats.

En parallèle des deux dernières étapes de l’Etoile de Bessèges, les Routes de l’Etoile se sont déroulées dans le Gard ce week-end. La saison est repartie !

Ça y est, la saison cyclo a commencé ! C’est dans le Gard que la première épreuve de la saison s’est déroulée ce week-end avec les Routes de l’Étoile. Comme son nom l’indique, les quelque 300 cyclos au départ ont pu découvrir les routes empruntées par le peloton de l’Étoile de Bessèges. Pas le même kilométrage que les pros (87 kilomètres le samedi et un peu moins le dimanche), mais un parcours visitant les endroits marquants de la première course par étapes disputée sur le sol européen de l’année.

C’est à 9h30 que les participants se sont élancés samedi comme dimanche. Pour la première étape, 87 kilomètres étaient au programme avec 1000 mètres de dénivelé au compteur, même si la plupart des bosses pouvaient se passer sur la plaque. La météo est très fraîche au départ et la pluie fait son apparition. Pas étonnant que les prévisions météo en aient découragé certains, même si elle s’est améliorée en cours de route. Ceux-là n’auront pas pu découvrir les paysages des côtes du Rhône et ses vignobles bien connus, comme celui de Tavel. On regrettera que certains oublient de passer par la case départ de cette bonne petite cyclo pour entamer la saison. Le départ se fait en deux vagues : la première de 179 coureurs regroupe ceux de moins de 50 ans avec les femmes, celle de 120 coureurs étant consacrée à ceux ayant dépassé le demi-siècle. Autant dire qu’il valait mieux avoir un coup de jeune pour espérer bien figurer au classement ! Le premier de la deuxième vague, Jean-Pascal Roux du Team Scott-Vélo 101-Risoul se classe 86ème.

Les mouvements de course sont nombreux à l’avant mais deux hommes mettent à profit un parcours sélectif pour se détacher… avant de devoir rebrousser chemin, la faute à une erreur d’aiguillage ! Un couac toujours regrettable qui profite néanmoins à Nicolas Chapel, Thomas Grosbois, Nicolas Philibert et Sacha Rigal qui se présentent ensemble au pied de la dernière ascension du mur de Laudun avec un léger avantage sur un groupe de chasse. C’est finalement Nicolas Philibert qui s’impose. “Je ne connaissais pas le final, nous explique-t-il. On m’avait dit que c’était une belle rampe. J’en étais vraiment surpris. À 300 mètres de l’arrivée, j’ai attaqué. Je me suis dit ‘on verra bien’. J’ai laissé la plaque, elle a failli me coûter cher ! C’était dur, j’ai failli craquer sur la fin.” Le vainqueur aura eu le privilège de monter sur le podium des pros, un peu avant que les cadors n’escaladent pour la première fois l’ascension domptée par Bryan Coquard.

Pour la deuxième étape, le soleil est revenu et le terrain est sec. Seul le vent a fait son apparition. Autrement dit, une bonne journée de vélo pour la période ! Le départ est donné d’Alès à 9h30. Les 20 premiers kilomètres ne présentent pratiquement pas de difficulté, mais comme la veille, c’est dans le dernier kilomètre que le parcours était très sélectif avec des passages aux alentours des 20 % dans la côte de l’Hermitage. Le niveau est une nouvelle fois relevé. Vainqueur la veille, Nicolas Philibert ne prend que la 5ème place, battu par Guillaume De Almeida, initialement classé 10ème et qui n’a donc pas pu goûter aux joies du podium protocolaire. À l’arrivée, les participants ont pu assister au contre-la-montre des pros remporté par Tobias Ludvigsson.

Pour cette première organisation, on regrettera simplement ce mode départ, défavorable aux anciens. D’autant que, si les plus de cinquante ans s’étaient élancés avant les autres concurrents, les différences auraient forcément été gommées en cours de route, et notamment sur la côte de l’Hermitage. Devant cette situation, quelques anciens ont préféré prendre le départ dans la première vague quitte à être déclassés. L’organisation a pris compte les griefs énoncés le samedi et a autorisé les plus de cinquante ans à s’élancer trois minutes derrière les autres, contre cinq lors de la première étape. Malgré ces petits problèmes pas bien graves, on notera que ces nouvelles Routes de l’Étoile sont parfaites pour reprendre la saison et se préparer pour le premier véritable objectif : la Corima Drôme Provençale, le 16 mars.

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